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Le BPM, un march� convoit�

Publicit�Le management par les processus suscite aujourd'hui un int�r�t grandissant aupr�s des entreprises. Ainsi, ce march� pourrait d�passer un milliard de dollars de revenus en 2007 (logiciels) pour atteindre 2,6 milliards en 2011, d'apr�s le Gartner. L'Am�rique du Nord et l'Europe de l'Ouest sont, � l'heure actuelle, les march�s les plus dynamiques pour les solutions de gestion de processus m�tier, avec respectivement 50 % et 32 % de parts en 2006. Une croissance qui s'explique par le d�veloppement des technologies d'architectures SOA et des Web Services. Le BPM devient � l'orchestrateur naturel � de l'impl�mentation des architectures orient�es services. En effet, l'orchestration des processus m�tier permet non seulement d'assembler des services pour d�crire et g�rer des processus transversaux complexes, mais aussi d'exposer des processus comme services. Devant un march� aussi porteur, nombreux sont les acteurs � vouloir se partager la part du g�teau. C'est le cas des grands �diteurs d'infrastructures comme IBM ou BEA. Ces derniers esp�rent fortement investir le march� du BPM en s'appuyant sur leur exp�rience et leurs technologies en mati�re de middleware. Mais ce ne sont pas les seuls. Les �diteurs de PGI entendent �galement s'y d�velopper. A commencer par SAP ou Oracle. � Toutefois, tous les �diteurs de PGI n'auront pas tous la chance d'y acc�der car le ticket d'entr�e s'av�re de plus en plus �lev�. Seuls ceux qui opteront pour une ou plusieurs acquisitions ou un accord OEM (Original Equipment Manufacturer) y parviendront � pr�vient Michele Cantara, VP analyste chez Gartner USA. Sans surprise le Gartner pr�dit � terme la mort de certains acteurs. Les premiers en ligne de mire �tant les fournisseurs sp�cialis�s dans le BPM. Ces derniers devraient d'ici � 2009, �tre rachet�s par des �diteurs de logiciels applicatifs d'entreprise ou de plates-formes. Un ph�nom�ne qui ne date pas d'aujourd'hui, puisque depuis 2003, le cabinet d�plore d�j� la disparition de 25 fournisseurs.

Article r�dig� par

Sandrine Chilotti

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